Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Mais il n’est riens qui ne passe ;[1]
Pour ce cuire
Me convient en celle masse[2]
Pour moy duire
En tes tours qui m’ont destraintte
Et contraintte,
Si que n’ay joye nesune[3]
Ô enfrune !
Desloial ! tu m’as enpaintte
En grant craintte,
Comme autre fois me suis plainte.
V
Belle ou il n’a que redire,
De qui l’en ne peut mesdire,[4]
Sanz mentir,
Or vous vueilliez consentir
A estre de mes maulz mire ;
Car Amours m’a fait eslire
Vous que j’aim sanz alentir.
Regardez ma voulenté,
Et comment entalenté
Suis par desir
D’obeir a vo bonté ;[5]
Car vous avez surmonté[6]
A vo plaisir[7]