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sur le chapitre du sort de Pacy. Il tira de lui le secret qu’il n’y avait qu’un berger, nommé Bras-de-Fer, qui demeurait près de Sens, qui pût lever le sort, par ces conjurations. Béatrix, profitant de ce commencement de confidence, engagea Hocque à écrire une lettre à Nicolas Hocque, son fils, par laquelle il lui mandait d’aller trouver Bras-de-Fer, pour le prier de lever ce sort, et lui défendait surtout de dire à Bras-de-Fer, qu’il fût condamné et emprisonné, ni que c’était lui Hocque, qui avait posé le sort.

Cette lettre écrite, Hocque s’endormit. Mais à son réveil, les fumées du vin étant dissipées, et réfléchissant sur ce qu’il avait fait, il poussa des cris et des hurlemens épouvantables, se plaignant que Béatrix l’avait trompé, et qu’il serait cause de sa mort. Il se jeta en même temps sur lui, et voulut l’étrangler ; ce qui excita même les