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cié pour le commerce, et dont il ne recevait plus de nouvelles depuis quelque temps. Un soir, qu’il rentra fort tard, après qu’il fut couché, il aperçut à sa fenêtre, au clair de la lune, un fantôme blanc, qui s’agitait en mille manières, et qui cherchait à entrer dans la chambre. Il manquait, par hasard, un carreau de vitre, au haut de la croisée ; le fantôme s’y jeta la tête la première, et sauta sur la table de nuit du négociant. Celui-ci, qui tremblait depuis qu’il avait aperçu l’ombre, sauta brusquement de son lit, et courut chercher de la lumière.

Lorsqu’il rentra dans sa chambre, il ne retrouva plus le fantôme ; mais il aperçut une lettre laissée au pied de son lit… Il se hâte de l’ouvrir. Cette lettre lui annonce la mort de son frère… Dès-lors, plus de doute qu’il n’ait vu l’ombre du défunt… Il se disposait à l’apaiser, par des messes, quand