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qui pliaient bagage pour aller s’établir ailleurs.

On porta donc le broucolaque, par ordre des administrateurs, à la pointe de l’île de Saint-Georges, où l’on avait préparé un grand bûcher, avec du goudron, de peur que le bois, quelque sec qu’il fût, ne brûlât pas assez vite. Les restes de ce malheureux cadavre y furent jetés, et consumés en peu de temps. C’était le premier jour de janvier 1701. Dès-lors, on n’entendit plus de plaintes contre le broucolaque ; on se contenta de dire que le diable avait été bien attrapé cette fois-là, et l’on fit quelques chansons pour le tourner en ridicule.


LETTRE APPORTÉE PAR UN FANTÔME.

Un négociant de Lyon avait aux Indes un à frère, avec qui il s’était asso-