garde d’y revenir ; au lieu qu’ayant commencé par la messe, il avait eu tout le tems de s’enfuir, et de revenir a son aise.
Après tous ces raisonnemens, on se trouva dans le même embarras que le premier jour. On s’assembla soir et matin ; on fit des processions pendant trois jours, et trois nuits ; on obligea les papas de jeûner ; on les voyait courir dans les maisons, le goupillon à la main, jeter de l’eau bénite et en laver les portes ; ils en remplissaient même la bouche de ce pauvre broucolaque.
Dans une prévention si générale, nous prîmes le parti de ne rien dire. Non-seulement on nous aurait traité de ridicules, mais d’infidèles. Comment faire revenir tout un peuple ? Tous les matins, on nous donnait la comédie, par le récit des nouvelles folies de cet oiseau de nuit ; on l’ac-