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dans la même pensée, jusqu’à ce que la poste de Flandres, par laquelle on apprit la mort du marquis de Rambouillet, fût arrivée. Cette première circonstance s’étant trouvée véritable, et de la même manière que l’avait dit Précy, ceux à qui il avait conté l’aventure commencèrent à croire qu’il en pouvait bien être quelque chose, parce que Rambouillet ayant été tué précisément la veille du jour de son apparition, il était si impossible que Précy l’eût appris naturellement.

Dans la suite, Précy, ayant voulu aller, pendant les guerres civiles, au combat de Saint-Antoine, y perdit la vie[1].

  1. Il est prouvé maintenant que la vision de Précy n’était qu’un délire de la fièvre, et que des mémoires infidèles ont embelli cette anecdote, de toutes les circonstances qui la rendent si merveilleuse.