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I

Dans la banlieue déserte de Milan, près de la Porta Vercellina, non loin des écluses et de la douane sur le canal de Cantarana, s’élevait une chétive maison avec une grande cheminée tordue d’où, jour et nuit, s’échappait de la fumée. Cette maison appartenait à la sage-femme monna Sidonia, qui louait les étages supérieurs à l’alchimiste messer Galeotto Sacrobosco. Monna Sidonia se réservait le rez-de-chaussée qu’elle habitait avec Cassandra, la nièce de Galeotto, fille du célèbre voyageur Luigi Sacrobosco, qui toujours infatigable avait parcouru la Grèce, les îles de l’Archipel, la Syrie, l’Asie mineure et l’Égypte, à l’affût des antiquités.