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m’est enfin permis d’en prévoir la fin. Malgré la fatigue, je ressens un soulagement et en même temps une hâte de finir cette tâche qui un moment m’apparut interminable.

SEPTEMBRE

Dans cette tranquille matinée de dimanche où joue un soleil déjà sans chaleur, j’ai vu clair dans mon cœur apaisé. J’ai compris que pour ne pas faire le geste atroce dont j’ai l’obsession, il suffirait de faire disparaître ce Couteau dont l’emprise mystérieuse et certaine opère comme un envoûtement. Discrètement je l’ai pris et au contact de son manche rouge j’ai senti à