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gard fut pour la bonne compagne dont le dévouement, l’affection, ne sont jamais démentis. Elle a compris que l’intellectuel est un être spécial, un éternel enfant dont les caprices, les sautes d’humeur, les enthousiasmes irraisonnés, les découragements sans cause, doivent être accueillis d’un bon sourire, et que l’amour dont il a besoin d’être entouré doit avoir quelque chose de maternel. C’est pourquoi elle m’est chère plus que tout au monde, et c’est pourquoi je sens battre doucement pour elle mon cœur. C’est pour elle que je travaille : je voudrais tant lui donner les parures auxquelles sa beauté a droit.

La rédaction de mon ouvrage avance. Il