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pâleur de sa chair d’ambre. Elle est la compagne aimée d’amour attendri, vers laquelle montent toutes mes pensées, tous mes espoirs et tous mes rêves. Elle connaît l’inanité de la parole et respecte l’auguste harmonie du silence dont la paix sereine est favorable à l’éclosion de la pensée. Tandis qu’elle travaille, la lampe nimbe d’or ses cheveux noirs et jette sa fine poudre de lumière blonde sur la peau brune de sa nuque… Et cette tache lumineuse me donne la même impression sinistre, la même commotion d’épouvante, me plonge dans les mêmes affres d’angoisse, que le reflet du couteau sous le rayon oblique du soleil, sous la lumière bleue de la lune. C’est le même vertige que je sens monter