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du paletot. Pourquoi mes doigts se crispaient-ils, puisqu’en réalité il était dans le tiroir où il repose et m’attend, où je sais qu’il m’attend ? Pour quelle besogne sinistre son mystérieux pouvoir me donnait-il l’impression d’être dans ma main qui instinctivement s’enfonçait dans ma poche ? Pourquoi à son contact imaginaire ai-je ressenti cette joie, mêlée de vertige, monter du plus profond de mon être et que les mots sont impuissants à exprimer ? Pourquoi ?

AOUT

La bonne compagne des jours, tristes ou gais, travaille sous la lampe. Tandis que j’écris elle tire l’aiguille, tandis que je médite elle