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tituent la partie vraiment délicate d’un individu.

— Ainsi, par exemple, dit-il, des pieds d’ours ça ressemble à des pieds de « monde ». Eh ben, rôtis sous la cendre, c’est bon, et c’est bon.

Comme je lui objectais l’horreur du cadavre, il me fit cette réponse :

— Que ce soit de la viande de « monde » ou de la viande d’animal, c’est toujours de la viande. Pourquoi avoir dédain de l’animal vivant et en manger dès qu’il est mort ? Pourquoi embrasser une « créature »[1] vivante et une fois morte refuser d’en manger, même si elle est encore fraîche ?

  1. femme