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Elle-même jura de revenir, au printemps, par la première goélette.

Chaque hiver il chasse, chaque été il va chercher de l’or, et chaque hiver, venant de Londres, on voit Madame Tahourentché à Paris.

Vous admettrez que, pour une Algonquine, elle y connaît les bons endroits. Elle connaît aussi les endroits où son sauvage mari, son farouche amoureux, va ramasser son or. Le ministre des mines du Dominion a donné à ses ingénieurs, à ses prospecteurs, l’ordre de le suivre, de prendre tous les moyens pour découvrir ce gisement qui semble être de richesse fabuleuse.