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Doucement, lentement, sourdement, l’Indien répéta :

— Good morning, dear.[1]

Chaque jour, à la même heure, elle le retrouva au même endroit. Chaque fois il lui disait un mot nouveau, auquel Miss Smith répondait avec un gracieux sourire.

Un jour, ce fut la jeune fille qui lui adressa la parole en français. De sa belle voix modulée, aux intonations adorablement chantantes, elle s’exprimait en hésitant, dans cette langue étrangère, qu’elle apprenait au prix de mille peines :

— Pourquoi pas à la chasse, Tahourentché ?

— Veux te voir… Veux voir ton visage

  1. Bonjour, chère.