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Visiblement, elle s’amusait beaucoup de mon hésitation. Ne pouvant plus tenir en place, sans doute, elle se leva et vint droit à notre table. À ma profonde surprise, Labrie la salua familièrement :

— Hello-oh, Mrs. Thamer ?

— Hello-oh, Jack ?

Puis, de sa voix musicale que le rire mouillait un peu, elle exprima, au moyen des petits mots modulés, inarticulés et sonores de la langue anglaise, son étonnement amusé :

— Isn’t it funny to hesitate ?[1]

Avec flegme Jacques Labrie tirait sa montre et froidement proclamait :

  1. N’est-ce pas drôle d’hésiter ?