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Les pieds tournés en dedans qu’il levait très haut, comme pour éviter les troncs d’arbre tombés dans la forêt, il s’avançait vers le garçon ahuri du pas sautillant de l’Indien en faisant claquer ses dents comme des castagnettes…

L’orchestre préludait à un « jazz » et aussitôt se déroula la scène la plus inattendue. Labrie qui allait prendre place à table, recula de trois pas et entama, avec une fantaisie, une verve étourdissante, une de ces gigues, un de ces « clogg dance » frénétiques et cocasses, que les seuls Yankees savent vraiment danser. Les bras ballants, selon toute apparence retenus aux épaules