Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/161

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« — Que voulez-vous que je fasse ? Que voulez-vous que je fasse, répéta-t-il, sinon le grand voyage dont le terme nous est inconnu ? J’ai joué ma dernière carte : j’ai perdu la partie. Je n’ai plus qu’à payer. »

Le père Mark baissa la tête, prit un temps, puis me dit :

« Nous n’irons pas à Vienne. Nous n’irons pas non plus à Moscou la ville sainte. Nous n’irons pas davantage à Monte Carlo, la ville où les joueurs malheureux se suicident. Celle-ci me suffira. Je regrette de n’avoir pas eu le temps de vous enseigner mon métier où vous eussiez rapidement fait fortune. »

Une fois encore le père Mark s’interrom-