Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/133

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ses clients était pour lui une mine inépuisable.

« — Et qu’est devenu ton pince-sans rire, demandai-je ? »

« — Il continue, je « peinse », car je n’ai rien publié. »

« — Mais, pourquoi ? »

« — Bah, il remettait en circulation de l’or dont la France a grand besoin et il ne faisait, en somme, de mal à personne. Combien de dentistes, ses confrères, peuvent en dire autant ?…

« Quant au patron de mon caboulot, il est amoureux de sa cave creusée en plein roc et respectueux des bouteilles aux noms illustres qui y dorment à température égale. La clientèle de son établissement, composé