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XVIII
Quand vous avez prié, ne sentez-vous pas votre cœur plus léger, et votre âme plus contente ?
La prière rend l’affliction moins douloureuse, et la joie plus pure : elle mêle à l’une je ne sais quoi de fortifiant et de doux, et à l’autre un parfum céleste.
Que faites-vous sur la terre, et n’avez-vous rien à demander à celui qui vous y a mis ?
Vous êtes un voyageur qui cherche la patrie. Ne marchez point la tête baissée : il faut lever les yeux pour reconnaître sa route.
Votre patrie, c’est le ciel ; et quand vous regardez le ciel, est-ce qu’en vous il ne se remue rien ? est-ce