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manger de ses fruits, et aller et venir sans que personne leur dît : Où allez-vous ? On ne passe point ici.

Et les petits enfants cueillaient des fleurs, et les apportaient à leur mère, qui doucement leur souriait.

Et il n’y avait ni pauvres ni riches, mais tous avaient en abondance les choses nécessaires à leurs besoins, parce que tous s’aimaient et s’aidaient en frères.

Et une voix, comme la voix d’un ange, retentit dans les cieux : Gloire à Dieu, qui a donné l’intelligence, l’amour, la force à ses enfants ! Gloire au Christ, qui a rendu à ses frères la liberté !