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MARGUERITE DE LORRAINE

Elle ne se méprenait pas sur les plus solides garanties de la prospérité publique ; elle la cherchait, avant tout, dans une connaissance plus complète et une pratique plus exacte de la religion. Aussi s’efforçait-elle de procurer à beaucoup de paroisses des prédications extraordinaires sous forme de mission ou de retraite ; elle envoyait dans les villes comme dans les campagnes des instituteurs et des maîtresses chargés de répandre les lumières de l’instruction chrétienne ; et, aussitôt après l’acquittement des dettes qui lui avaient été léguées, elle favorisa, par de généreux sacrifices, la fondation des établissements religieux, ces pépinières toujours fertiles de dévouement et de salut.

À la Flèche, elle termine et complète les