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MARGUERITE DE LORRAINE

chemins, ni la faiblesse de sa santé, rien ne l’empêchait d’exécuter ses voyages. Elle ne manquait pas de visiter les établissements religieux et d’honorer les saints protecteurs de ses états. Alençon, Bellême, Domfront, Saint-Aubin possédaient leurs reliques vénérés. Marguerite allait souvent se prosterner à leurs pieds pour recommander ses enfants et ses sujets. Les heures consacrées à ces pèlerinages n’étaient pas perdues pour la bonne administration de ses états ; après une fervente prière, la princesse se relevait plus éclairée sur ses devoirs et plus forte pour les accomplir.

On répondra devant Dieu du mal qu’on aurait pu empêcher et du bien qu’on aurait dû accomplir. Elle savait depuis son enfance