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CHAPITRE II

fraternité, dont on chercherait vainement l’application sérieuse en dehors de l’Église. Plus favorables, aux intérêts du peuple que les plus incontestables progrès matériels, elles l’habituaient à modérer ses désirs, au lieu de les surexciter sans pouvoir les satisfaire ; elles lui apprenaient à estimer sa condition, au lieu de la maudire. Elles portaient l’ordre dans le ménage, la joie dans la famille, inspiraient la confiance dans l’avenir, et préparaient à la vieillesse l’incomparable bienfait de l’espérance chrétienne.

Aussi Marguerite, toujours préoccupée du bonheur de ses sujets, bénissait-elle les diverses confréries de tout le bien qu’elles faisaient aux ouvriers. Elle concourait à la pompe de leurs fêtes, au soulagement de