trône, Charles VIII s’était hâté de lui rendre son duché avec la liberté ; il l’avait invité, comme prince du sang, aux états généraux de Tours, au sacre de Reims, au couronnement de Saint-Denis : en reconnaissant ses droits, en lui témoignant son affectueuse estime, il avait rendu justice à ses brillantes qualités et avait préparé le bonheur de son union ; mais René n’avait pas encore eu le temps d’améliorer le sort de ses sujets. Quand Marguerite fit son entrée à Alençon, elle y trouva beaucoup de misères à soulager et de ruines à réparer. Ces tristes conséquences de la guerre, de la vie dissipée et des longues absences de son époux n’effrayèrent pas son courage ; elle sut dominer les difficultés, remédier aux vœux du pays, et lui ouvrir
Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/51
Cette page a été validée par deux contributeurs.
37
CHAPITRE II
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/94/De_Lambel_-_Marguerite_de_Lorraine%2C_duchesse_d%E2%80%99Alen%C3%A7on%2C_1862.pdf/page51-685px-De_Lambel_-_Marguerite_de_Lorraine%2C_duchesse_d%E2%80%99Alen%C3%A7on%2C_1862.pdf.jpg)