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CHAPITRE V

Chaque jour elle méditait au pied de cette image.

Son affection pour la communauté d’Argentan était celle d’une mère pour ses enfants.

À l’ouvroir, quand il était permis de parler, elle exhortait les sœurs à ne pas regretter le monde, où le salut court tant de périls, à s’attacher de plus en plus à la règle, à se supporter, à s’aimer beaucoup, dans une étroite union avec Notre-Seigneur. Tout, en sa personne, donnait autorité à ses conseils et contribuait à consolider la maison qu’elle avait fondée.

Malheureusement sa santé toujours délicate ne tarda pas à préoccuper. L’hydropisie de poitrine, dont elle était menacée avant