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MARGUERITE DE LORRAINE

gloire de l’Église. Qu’ils se vouent à l’éducation de la jeunesse, au soin des pauvres, des malades, des infirmes, des vieillards, ou qu’ils défrichent la terre et fassent progresser l’agriculture ; qu’ils enseignent aux peuples le respect de tous les droits, la pratique de tous les devoirs, ou qu’ils apaisent la justice divine par leurs prières et leurs austérités, il y a dans leur puissante organisation le principe des plus sublimes vertus et le germe des œuvres les plus favorables à la prospérité des nations. Tels sont les mystérieux attraits qui entraînent les esprits généreux et les âmes d’élite à embrasser leurs règles et à se soumettre à leurs constitutions.

Parmi les communautés florissantes au xve siècle, Marguerite donna la préférence