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MARGUERITE DE LORRAINE

habitants la prièrent d’agréer douze paires de gants ambrés, un baril de cotignac et une cage dorée[1], habitée par six merles apprivoisés, sifflant et jabotant à qui mieux mieux. Ces détails ne mériteraient pas d’être mentionnés s’ils ne servaient à faire connaître les mœurs et la physionomie du temps. Ils prouvent que ni le respect ni la distance des rangs ne nuisaient à l’affection, et ils montrent combien les relations des souverains avec les peuples étaient empreintes de bonhomie et de cordialité.

François Ier, revenu en France, y conserva de son voyage un agréable souvenir ;

  1. Ces mots, et ceux qui sont reproduits dans les pages suivantes en caractères italiques, sont textuellement empruntés aux anciens historiens de Marguerite de Lorraine, et se retrouvent dans l’ouvrage de M. l’abbé Laurent.