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partie des sucs que leur fournit la matrice est employée à leur accroissement ; l’autre, la plus épurée, sert de nourriture au corps qu’elles renferment. La matrice s’étend aussi à mesure que le fossile augmente de grosseur. Lorsqu’il est mûr & parfaitement accru, qu’il cesse de prendre de la nourriture, ce que j’ai appellé ses cordons commencent à se dessecher : les follécules de ces prolongemens fibreux s’affaissent ; pleines de vie encore, comme le corps fossile, elles s’unissent à sa peau : ce qui fait qu’elle est quelquefois très-polie, d’autres fois aussi plus ou moins inégale. Presque toutes les astroïtes ont un certain nombre de cordons qui aboutissent chacun à un placenta très-marqué, qu’on reconnoit à l’épaisseur de la croute plus grosse dans ces endroits. Les fibres de ces sortes de pierres se réunissent par paquets à l’origine des cordons pour y puiser le suc nourricier.

CHAPITRE XVIII