Page:De La Nature.djvu/275

Cette page n’a pas encore été corrigée

Essai sur la formation immédiate du foetus animal.

Sans pousser plus loin la théorie des observations précédentes, il me suffiroit de faire voir les mêmes phénomenes dans la production des végétaux & des minéraux, d’étendre l’analogie aux plus grandes masses de l’air, de l’eau, de la terre, du feu, puis à la formation des globes ; & cela fait, je croirois avoir rempli mes engagemens vis-à-vis du lecteur, ayant fait rentrer toutes sortes de générations dans la loi de l’uniformité. Laissant d’ailleurs les autres disputer éternellement sur la formation du foetus ; l’attribuer l’un à une transformation des animaux spermatiques, semblable aux métamorphoses des insectes ; l’autre à une réunion de molécules organiques similaires, rassemblées par affinité sous une forme pareille à celle qu’elles avoient dans l’individu qui les a fournies ; un troisieme à la production successive des parties par l’exaltation de la semence ; un quatrieme à la coordination sentimentée & intelligente des particules primitives de la matiere, sentiment &