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que les moindres y ont des conséquences moins fâcheuses ; qu’un systême enfin où il y auroit plus de bien que dans celui-ci, seroit pire aux mêmes égards. N’est-ce pas avoir reconnu dans la nature un équilibre nécessaire de biens & de maux ?
Tout bien pesé, quel est l’homme de sens qui, maître de son sort, ne préférât peu de bien & peu de mal ; & qui, obligé de suivre le cours naturel des choses qu’il ne regle pas, ne se fasse une loi de supporter patiemment les miseres de sa condition, & de jouir de ses avantages ?
C’est là que j’avois promis d’amener doucement le lecteur ; & c’est où je le laisse.