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les couches des Carrières  ; ces noms, se remplirent, & les lettres qui les forment sont en relief de deux ou trois lignes d’épaisseur. Il regarde ce relief comme une espèce de calus formé par le suc de la Pierre, de même que la sève remplit l’écorce des Arbres où l’on auroit gravé des noms. La Pierre est donc organisée  : le suc qui la nourrit & qu’elle tire de la terre, doit être filtré dans sa superficie que l’on peut regarder comme une espèce d’écorce, & de là il doit être porté dans toutes les autres parties. La matière des Pierres & des Cailloux est liquide dans son principe, & l’on y remarque des fibres & des veines, de même que les fils qu’on suit en les coupant ; elles ont donc une structure organique, & par conséquent une génération semblable aux corps organiques. » (L’Oryctologie, partie II, p. 136 & 137.)

Je voudrois dégager la Morale des sophismes du raisonnement, & substituer les inspirations de la Nature à de vaines subtilités. S’il arrivoit qu’après avoir lu ce que j’ai dit de l’Instinct Moral, on se fût formé une idée plus flatteuse, plus douce, plus agréable, de la vertu & des devoirs de l’homme ? je serai content.