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DANS LA BANQUISE.

NOUS CONSTRUISONS UNE TOITURE QUI RECOUVRE UNE PARTIE DU PONT
NOUS CONSTRUISONS UNE TOITURE QUI RECOUVRE UNE PARTIE DU PONT
NOUS CONSTRUISONS UNE TOITURE QUI RECOUVRE UNE PARTIE DU PONT


hauteur du pont, afin de réduire la déperdition de chaleur par le rayonnement.

Nous construisons une toiture qui recouvre une partie du pont, le transformant en un hangar clos fait de planches, de toile à voile imperméable, de carton bitumé, où l’on pourra travailler à l’abri et dans lequel on établit la forge. On y place, en outre, le distillateur à eau ; on garnit les parois de râteliers auxquels sont accrochés les skis, les raquettes à neige et autres objets indispensables aux promenades sur la banquise : c’est donc aussi notre vestiaire.

Sous le carré, à l’arrière de la chambre des machines, nous aménageons une soute avec casiers, où nous déposons les conserves en boîtes ; elles seront là mieux à l’abri de la gelée et de l’humidité que dans la cale, où nous laissons seulement les denrées emballées dans les caisses zinguées, et que le froid affecte peu ou point, telles que riz, haricots, nouilles, sucre, etc. La partie de l’entrepont ainsi dégagée sera convertie en lieu de travail pour l’équipage, et en cuisine.

En arrangeant la cale, nous trouvons dans une caisse, contenant de la verrerie de laboratoire, une carte avec cette mention : « Bonne réussite et bonne santé aux hardis explorateurs, 7 juil-