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MÉMOIRES.

« bill de réduction des places qu’a fait passer M. Bourk, (sic) dans l’une des courtes administrations dont il a été membre. »[1]

« Monsieur le marquis de Lévis connaît M. de L***.

« Madame la duchesse de Mortemart le voit beaucoup quand elle est à sa terre de Manneville en Normandie, et qu’il est chez M. de Boishébert, son oncle, qui demeure au château de Rastot. M. de Montet qui demeure à Bois-le-Clerc est son parent. M. le comte de Maleuvrier, ministre à Cologne, est son parent. »

Fort d’un renseignement fourni par une autorité aussi respectable que celle de Monsieur l’abbé Ferland, je m’étendrai plus au long que je ne l’aurais fait sur la vie de mon oncle mort dans mes bras, en l’année 1811.

Le brave soldat est toujours modeste : je savais qu’il avait été blessé à l’âge de seize ans, étant aide-major du régiment de la Sarre, à la bataille du 28 avril 1760, et que son corps sanglant avait été transporté à l’Hôpital-Général où un grand nombre de blessés tant français qu’anglais reçurent les soins les plus charitables. Deux vieilles religieuses, la mère Saint-Alexis, ma tante, et la mère Sainte-Catherine, ma cousine, m’avaient souvent dit à cette occasion : Cet imparfait enfant gâté de Lanaudière, nous donnait à lui seul plus de trouble pendant sa maladie que tous les blessés qui encombraient notre hospice.

  1. Mon oncle de Lanaudière a pourtant joui jusqu’à sa mort de £500 d’émoluments comme maître des eaux et forêts.