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roi des pédicons, nul de ses élèves n’échappait à ses mains, tellement il était habile, j’ai appris de lui bien des choses ; la plupart je les ai absorbées par le cul, un bon nombre par la bouche. »

Et ce billet de l’ancien élève : « ô mon maître, mon membre est bien plus considérable qu’autrefois ; à cette époque il avait sept pouces, maintenant il en a dix. »

La réponse du maître à Marcus : « Tu ne pouvais venir plus à propos, ni dans un endroit plus propice. Nous ferons ça sous les saules, au milieu des prés verdoyants, à l’abri sous l’épais feuillage d’un arbre. Viens ici, glisse-toi sur ma poitrine, ô toi que je désire jusqu’à la souffrance. »

Assistons à la réception d’un élève : « je t’amène ce garçon, maître, pour qu’il soit collé à ton flanc nuit et jour. Puissent les dieux faire que l’amour de cet enfant te possède si tu le pédiques il deviendra savant. — Sois tranquille, répond le maître, il absorbera bientôt toute ma doctrine. »

Et ayant ainsi parlé « le maître saisit le culus de l’enfant, et l’enfant saisit le membre du maître. »

Enfin, celle-ci, à propos d’un pédéraste dont le membre est resté petit :

« Ma mentule est si petite, je suis si peu favorisé en cette partie, que sans doute je n’en ai jamais eu, ou qu’elle m’est tombée. Je ne peux ni la toucher du doigt, ni l’apercevoir de l’œil, et le destin a été par trop avare de ce bien à mon égard. Je pourrais marcher à ta suite, Cybèle, sans me couper l’engin. Je n’ai pas besoin de tesson, j’étais depuis longtemps un Galle. Et pourtant, chose honteuse à dire, mais il faut dire la vérité, il n’y a pas sur terre un garçon pire que moi. Dès que je l’ai pu, je me suis exercé à desservir la Vénus infâme ; jusque-là la main des pédicons