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secondes arrangées en petits garçons. Parmi les putains nues les jeunes gens se promenaient, et raccrochaient. On prenait le premier cul venu, lorsque « l’engin brûlait, esclave ou servante, plutôt que de se laisser crever sous l’érection. » Horace l’affirme : « la première venue à la clarté d’une lanterne reçoit, toute nue les coups de ma queue en fureur. Orphée pour avoir trop prôné l’accouplement avec les garçons fut déchiré par les femmes furieuses et jalouses. Les amours de garçons florissaient partout en Asie, en Crète, de là en Grèce, même en Afrique. Pour commencer on pénétrait les fesses du doigt. Les Celtes bien que pourvus de fort jolies femmes préféraient les garçons au point de se coucher entre deux mignons. Aloisia en constatant que les Français punissaient ceux qui usaient du baiser par derrière explique pourquoi les peuples du midi leur dénient le goût de la volupté complète ;

« Nous excitons dit-elle, chez nos maris et nos amants le désir de chercher ailleurs un plaisir plus parfait qu’en nous. Les Italiennes et les Espagnoles ont les ouvertures plus larges que nous. Un homme bien membré ne croirait donc pas baiser, mais lancer un javelot dans une piste aussi vaste. Une coquille de Vénus qui laisse facilement pénétrer son hôte atténue la jouissance. La mentule se plaît à être pressée, à être sucée ; si elle se promène au large, elle n’a pas de plaisir. Or, dans la fente plus petite de derrière, elle se trouve plus agréablement. L’entrée en est difficile à la mentule qui veut pénétrer, et lorsqu’elle est entrée, non seulement elle remplit cette partie mais encore elle la déchire. Par suite la piste n’a que la dimension que lui donne le cavalier. La demeure s’accommode au visiteur, à mesure que les muscles se détendent, se relâchent. Au