Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que « Junon consentait bien à servir de petit garçon à Jupiter. »

Du reste, de manière à peu près générale les femmes grecques suivant Ausone « se faisaient besogner par devant et par derrière. » Les grecs en effet, admirateurs des belles fesses, éprouvaient de grandes jouissances à entrer dans les femmes par la porte de derrière. Ils avaient même institué des concours publics sur la beauté des fesses. On raconte à ce propos la légende suivante. Un syracusain avait deux belles filles qui entre elles disputaient sur la valeur de leurs fesses. Un jour, elles se rendent sur la route et montrent leurs fesses à un jeune homme : celui-ci préfère les fesses de l’aînée. Mais le lendemain les fesses de la cadette, qui étaient aussi fort belles séduisent le propre frère du jeune homme. Et tout le monde fut heureux, et, les deux filles reçurent le nom de Kallipyges ou Belles Fesses ; et par reconnaissance elles firent élever un temple à Vénus, qui devint ainsi la déesse aux belles fesses.

Les grecques donc, au moins celles munies de belles fesses aimaient à servir de garçons aux hommes : une belle fille priée par le roi Demetrius de lui céder ses fesses pour un prix respectable accepta en disant : « Fils d’Agamemnon, c’est bien ton tour de voir des fesses, toi qui fais voir les tiennes. »

Une petite courtisane qu’un chaudronnier se vantait d’avoir cinq fois enculée répondit à son petit ami qui lui en faisait reproche répondit qu’elle « n’avait pas voulu que ce grossier dégoûtant de crasse et de suie lui touchât les seins et, que pour ce motif, elle avait imaginé de prendre cette posture dans laquelle elle subissait le plus insignifiant contact avec une toute petite partie de ce misérable. »