Page:De Figuris veneris ou les Multiples visages de l’amour (éd. Chat qui pelotte).djvu/27

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ses doigts. Mais là il se trouva arrêté ; et ses efforts furent vains. « Octavie, ma très douce, dit-il, embrasse-moi, élève ta cuisse droite et appuie-la sur mes reins. — Je ne comprends pas ce que vous voulez, lui dis-je. » Lui-même alors soulève ma cuisse droite au-dessus de mes reins, comme il le désirait. Il enfonce enfin sa mentule dans l’antre de Vénus ; il pousse alors, d’un mouvement lent d’abord, mais qui devient de plus en plus rapide ; un dernier effort est si violent que je crus en recevoir la mort. Son membre était roide comme de la corne. Il pénétrait si rudement que je m’écriai qu’il me déchirait. Il s’arrêta un peu. « Tais-toi, mon petit cœur, dit-il, il en est toujours ainsi (la première fois) ; aie du courage pour le supporter ». Il glisse de nouveau sa main sous mes fesses, m’amène à lui, alors que je semblais reculer ; sans retard il reprend ses infatigables secousses qui me font presque tomber en défaillance ; puis d’une attaque rapide, il pousse sa pique, et l’extrémité de sa pointe pénètre jusqu’au fond de moi-même. Je pousse un cri. À l’instant même Caviceus laissa échapper le liquide vénérien, et je me sentis inonder d’une pluie chaude. Au moment où Caviceus commençait à faiblir, il me survint une sorte de démangeaison voluptueuse, comme si j’avais envie de pisser ; je soulevais alors mes fesses et subitement je sentis s’échapper de moi, non sans une grande jouissance, je ne sais quoi qui me chatouillait délicieusement les parties. Mes yeux se ferment, je perds le souffle, j’ai le visage en feu et tout le corps dans un accablement extrême. « Ah ! ah ! ah ! je me meurs, Caviceus, m’écriai-je ; arrête, mon âme est prête à sortir. »

Enfin le coït avec une femme à moitié couchée, appuyée sur le côté droit, Ovide le considère comme le plus simple :