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son mur, elles y écloraient d’elles-mêmes, comme les violettes dans les bois. ― Arpin, page 223, vers 47. ― C’est un lutteur de la troupe de Rossignol-Rollin, qui, en d’autres âges, aurait combattu les Dieux, ou, comme dit Racine, purgé la terre de ses monstres. De nos jours, il a dû se contenter de terrasser, à la salle Montesquieu, des athlètes en caleçon. Avec un biceps terrible, il est infiniment doux, et sa voix est caressante comme un chant de flûte.


Monselet d’automne, Pantoum, page 225. ― La première révélation du Pantoum nous fut donnée, en France, par les traductions de pantoums malais que Victor Hugo a publiées dans les notes des Orientales. D’après ces modèles, M. Charles Asselineau écrivit un pantoum qu’il publia dans une Revue belge, et celui-ci est le second qui ait été écrit en français. Ces deux chants divers, qui sont tressés ensemble par le lien d’or de la rime, formeraient, sous la main d’un grand artiste, un poëme original et d’une nouveauté délicieuse.


Réalisme. ― Page 230, vers 61 et suivants :