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les tapis qu’ils secouaient n’étaient pas beaucoup plus propres qu’auparavant.


Chanson sur l’air des Landriry, page 207. ― La rime par à peu près y est de tradition ; voyez Voiture (Autre à Madame la Princesse, sur l’air des Landriry. ― Édition de 1677, tome II, page 55.) Ici, le fin du fin et la suprême habileté, c’est d’imiter la négligence et le sans-façon de la rime populaire, de faire rimer les mots terminés par un S avec ceux qui sont terminés par un T, et d’éviter, au lieu de la rechercher, la conformité de la consonne d’appui. C’est ainsi que l’art lyrique a des lois d’une diversité infinie, qui varient avec chaque genre, et presque avec chaque poëme ; le malheur, c’est que quand on commence à les apprendre, la vie est finie.


Ballade des célébrités du temps jadis, page 213. ― C’est la parodie du poëme de Villon, intitulé Ballade des dames du temps jadis. (Édition Pierre Jannet, 1867, page 34.) J’ai conservé tel qu’il est le célèbre refrain de Villon : Mais où sont les neiges d’antan ! et j’ai tâché de