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   ― Si, répondit-elle, il se pique
   D’être un merveilleux baryton,
   Et, malgré son joli physique,
   Il fait souvent de la musique
   Avec son cornet à piston !

   Son bonnet brille comme un phare
   Sur son costume officiel,
   Lorsque, aux éclats de sa fanfare,
   Le moineau franc tremble et s’effare
   Et s’enfuit vers l’azur du ciel !

   Il aimait à faire tapage
   Par les beaux jours pleins de rayons,
   Assis en vêtement de page
   Sur le sommet d’un équipage,
   Derrière un marchand de crayons !

   Que de fois j’ai voulu les suivre,
   Mêlant mon cœur à l’instrument
   Qui répand les notes de cuivre,
   Comme la gargouille et la guivre
   Se mêlent au noir monument !