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La dernière Pensée de Weber


Je me promenais dans un jardin délicieux : sous l’épais gazon on voyait des violettes et des roses dont le doux parfum embaumait l’air. Un son doux et harmonieux se faisait entendre, et une tendre clarté éclairait le paysage. Les fleurs semblaient tressaillir de bonheur et exhaler de doux soupirs. Tout à coup, je crus m’apercevoir que j’étais moi-même le chant que j’entendais, et que je mourais.
Hoffmann.


 
Nuit d’étoiles,
Sous tes voiles,
Sous ta brise et tes parfums,
Triste lyre
Qui soupire,
Je rêve aux amours défunts.