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Jusqu’aux astres clairs je l’emporterai,
Et mon luth, peut-être un jour admiré,
Fera que l’éclat de ton front doré
Demeure immortel.

Puisse-t-il, flambeau de mon cher autel,
Éblouir de feu les divins sommets,
Et sur les piliers de saphir du ciel
Briller à jamais.


Février 1861.