Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/368

Cette page n’a pas encore été corrigée

donner beaucoup aux devoirs du sang et de la nature. Jamais solitaire ne fut plus sociable que luy, ni plus capable des vertus civiles, ni plus sensible aux belles et honnestes passions. Nous nous separasmes donc avec tendresse et douleur. Les coustumes de l' ancienne hospitalité furent observées de part et d' autre, par les petits presens qu' on se fit. Le maistre du logis regala Socrate du tableau de la nativité de nostre seigneur, s' imaginant qu' il en avoit eu envie, dez la premiere fois qu' il le vit ; et d' ailleurs, il luy sembloit que ce devoit estre le prix des discours qui avoient esté