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Avant-propos.
de l’Eloquence de Brutus, ni rien
adiouster à celle de Ciceron ; Et ie
m’imagine souvent un genre
d’escrire, forme sur l’Idee que i’ay
conceuë de l’Eloquence de ces deux
hommes.
Un Grec qui vivoit soubs les Empereurs Romains, compare les Discours de Demosthene à plusieurs Esclairs, qui surprennent & qui esblouïssent, & ceux de Ciceron à un grand feu qui s’espand de tous costez, & fait une lumiere qui dure. Figurez-vous en l’un la Tempeste, qui est descrite au premier de l’Eneïde ; & en l’autre, l’Embrasement de Troye, qui est representé au second.
Ie n’examine point si la com-