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Socrate


mandoient à vostre Majesté, &c.

Ainsi parloit-on à Rome et devant le Pape, de la cause de Calvin, en un temps où elle venoit d’estre condamnée, & où sa premiere nouveauté la rendoit encore plus odieuse qu’elle n’est aujourd’huy, à une Puissance, dont elle avoit l’audace de disputer la Souveraineté, apres en avoir secoüé le joug. Ce Monsieur de Foix estoit un personnage de grande naissance, de rare vertu, & d’eminente doctrine. Hors des fonctions de l’Ambassade, et aux heures de divertissement, il s’entretenoit avec les bons Livres, et nostre Muret estoit un