Page:De Balzac - Socrate chrestien, 1652.djvu/100

Cette page n’a pas encore été corrigée

pas avec tant de diligence et d' empressement. Arrestons-nous à ses dehors et à ses rempars, sans la poursuyvre jusques dans son fort et dans ses retranchemens. Adorons les voiles et les nuages qui sont entre nous et elle. Puisqu' elle habite une lumiere inaccessible, ne faisons point de dessein sur le lieu de sa demeure : n' essayons point de le surprendre par la subtilité de nos questions ; de le forcer par la violence de nos argumens. Si nous avons soin de la conservation de nos yeux ? Si nostre vie nous est chere, fuyons cette presence redoutable, cette fatale lumiere,