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aux ouvrages de l’esprit. Comme elle reçoit des applaudissemens de tous les peuples, elle rend des Oracles en toutes les Langues. On ne peut point appeller de ses opinions non pas mesme a la Posterité.

Si cela est, & si elle approuve mon Livre, où il sera asseuré de l’approbation publique, où il n’en aura pas besoin. Mais il ne faut pas faire ce tort au Public, de croire qu’il puisse estre d’un autre avis que Christine. Le Monde ne voudroit pas desplaire à une Personne, qui luy fait tant d’honneur, & qui l’embellit si fort ; en contredisant la mesme Personne, qui juge si sainement, & qui opine si bien.