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JUIN 1770.

Sous le voile du mystère
Cachons ses autres appas :
Amour dit qu’il faut les taire ;
Mais quand je suis dans ses bras,
SeC’est que je la baise,
SeC’est, etc.

Fanchette, reconnaissante,
Me rend amour pour amour ;
Avec un air qui m’enchante
Dans mes bras elle, à son tour,
SeC’est qu’elle me baise,
SeC’est que je la baise,
SeC’est que je suis, ma foi,
SePlus content qu’un roi !

19. — On prétend que des vues politiques se sont mêlées à l’établissement du Colysée, et qu’on aurait quelque envie d’y exécuter le Parthénion annoncé dans le singulier livre de M. Rétif de La Bretonne, dont on a parlé il y a un an[1], publié sous l’autorité du Gouvernement, et qui a paru sous le titre de Pornographe. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’on pratique dans l’intérieur de ce bâtiment une multitude de cabinets et de cellules qu’on prévoit ne pouvoir convenir qu’à des tête-à-tête amoureux. Au surplus, ce lieu serait infiniment trop petit pour remplir un aussi vaste projet que celui annoncé par le grave écrivain en question ; mais on remarque aussi que ce bâtiment-ci a des pierres d’attente de toutes parts, Propres à l’agrandir quand on voudra.

22. — On a rapporté dans le temps[2] une lettre très-courte, mais très-piquante de l’abbé Morellet contre

  1. V. 19 juillet 1769. — R.
  2. V. 1er mai 1770. — R.