Baronne, marquise et duchesse.
Molé plus brillant que jamais
Donne des soupers à grands frais,
Prend des carrosses de remise,
Entretient filles et valets.
Les femmes vident les goussets
Même des princes de l’Église[1] ;
Pour servir
Son plaisir,
La sottise !
Elles se mettraient en chemise.
Assignons par cette chanson
De chacun la punition ;
Pour ses airs et son indécence,
D’abord à Molé le bâton,
Ensuite, pour bonne raison,
Comme une digne récompense,
À Clairon
La maison
Ou la cage
Que l’on doit au libertinage
7. — M. Gautier de Sibert, auteur des Variations de la monarchie française, dans son gouvernement politique, civil et militaire, élu de l’Académie des Belles-Lettres à la place de M. Tercier. M. de Rochefort a les secondes voix.
8. — M. Feutry, poète connu par une imagination vaste et noire, vient de publier un poème, intitulé les Ruines[2]. Le génie de la destruction personnifiée est