La finance des Gaulois
Aux abois,
N’avait bientôt plus de voix,
Quand le roi, dans sa détresse,
Vite au contrôleur s’adresse.
Il sait faire en un moment ;
Sans argent,
Délirer le parlement :
Aux Choiseul faire la nique
C’est un contrôleur unique.
La finance, dans sa main,
Prend un train
À faire bien du chemin :
Les effets changent de gîte..
Ah ! qu’un contrôleur va vite.
Sans ce Sully bien placé
L’an passé
Dans un carton vernissé[1],
Notre sort était sinistre.
C’est un vigoureux ministre.
Celui qui nous l’a donné
Soit loué,
Quoiqu’on le dise un roué ;
11 jauge, avec connaissance,
Tous les contrôleurs de France.
8. — M. de Nougaret ayant fait un livre intitulé la Capucinade, ou Histoire sans vraisemblance, espèce de
- ↑ V. 13 avril 1764. — R.